Partir 3 jours le long de la Garden Route

La Garden Route c’est quoi ? (Celui qui dit la Route des Jardins, je lui donne l’Oscar de l’Originalité !)

En gros, la Garden Route c’est une route de 300 km entre Mossel Bay (Western Cape) jusqu’à Storms River (Eastern Cape). C’est une route qui longe le littoral, et où des paysages totalement différents s’enchaînent : forêts, montagnes, plages, … Et c’est toujours tout droit ! Y’a pas à réfléchir !

Personnellement, étant dans une école de langue, je n’ai eu que 3 jours sur cette route. Malheureusement je n’ai pas poussé jusqu’à Jeffreys Bay (Attends moi beau surfeur, je reviendrai pour toi!) mais j’ai quand même fait des trucs bien cool !

J’fais un petit disclaimer maintenant avant de pourrir l’ambiance en plein milieu : Avant de partir en Safari, et toutes autres expériences avec des animaux, je m’assure que les endroits où je vais les traitent bien et détiennent les animaux dans une volonté d’aider les animaux à la réinsertion ou à la sauvegarde des individus. C’est une valeur personnelle que je prends très au sérieux et je préfère ne pas avoir d’expériences avec des animaux plutôt que de cautionner la maltraitance et la soumission. Voilà voilà. On repart sur un discours un peu plus léger maintenant ! 

Vendredi 1er juin

Du coup, départ de Cape Town le vendredi matin (Bien trop tôt si tu veux mon avis… Ou la soirée de la veille a fini trop tard… A voir), on récupère tout le petit groupe et on file !

Y’avait c’te ambiance dans la voiture ! Maurice c’était très tchatcheur t’as pas idée ! (Petite private joke, si un jour tu passes par là babe) A part 2 bouffonnes à l’avant qui s’ambiancent comme jaja, tout le monde dort. On s’est jamais senti aussi seules que pendant ces 5 heures… Premier stop : Botlierskop Private Game Reserve. L’endroit est magnifique !

Il est 11h30, pile poil l’heure pour grignoter avant d’aller se perdre dans la nature ! (Sache le mon petit, le service en SA peu être lent, sois pas pressé, c’est très chill ici ! So take your time)

Et là, grand monsieur au sourire chaleureux se présente : notre guide, qui a un prénom parfait pour le job Simba. Je déconne pas Maurice ! Il s’appelle vraiment Simba. Rien que là, on sent qu’on va bien kiffer notre tour ! Du coup, on monte en voiture, on prend nos petits plaids (Beh oui, le 1er juin, il fait pas chaud chaud en SA… Pis y’a du vent tu sais ? JJ mode Mamie On) Et juste à la sortie du parking on croise Sophie la Girafe. Ouuuuh comme ça commence bien ce tour !

On continue de rouler dans la réserve pendant 2 heures, on croise des centaines d’animaux. Moi j’suis comme une gosse, on a vu les éléphants ! JJ contente !

J’en ai pris plein la vue. Les paysages sont magnifiques, les animaux sont posés tranquille, et vraiment très proches de nous (Sache-le chaton, y’a pas de zoom sur mes photos. Oui oui, même pour les lionnes. Mais regarde, est ce que vraiment on a l’impression qu’elles sont prêtes à nous sauter dessus ?)

Simba est un guide d’exception. Il fait le tour avec humour, connaissance et sécurité. J’aurai pu rester là des heures à regarder les animaux, et écouter toutes les histoires…

Mais c’est déjà l’heure de reprendre la route ! C’est la fin de journée, il faut qu’on rejoigne notre Auberge de jeunesse.

Et là on arrive à African Array Backpackers Lodge. L’endroit est chaleureux, on nous attend avec un petit feu sur la terrasse à l’extérieur. Il fait nuit, mais on devine que le lendemain matin, on en prendra plein la vue ! Les gens sont accueillants, et à l’écoute. Ils sont bons cuisiniers aussi ! Mais surtout, l’auberge est faite pour passer du temps ensemble, qu’on connaisse ou non les autres. On fait de belles rencontres, on parle jusqu’à tard dans la nuit un verre à la main, puis on va se coucher, on se prépare à la journée du lendemain.

Samedi 2 juin

Et comme prévu, le lever de soleil est magnifique.

Mais il faut repartir, parce que le must du voyage arrive ! J’tavais promis de t’expliquer comment l’un de mes rêves s’est réalisé.

Si on revient un peu en arrière pour la petite histoire. Depuis toute petit j’ai une fascination pour les éléphants. Peut être que ça remonte à mon enfance où je me suis battue contre un éléphanteau pour une barre Nuts (True Story ! Ce que je dis pas c’est que j’étais dans les bras de ma mère, que je tapais sur la trompe sans voir ce qu’il y avait derrière… Mais merde, c’était mon Nuts ! Et la bouffe c’est sacré. Même contre un éléphant !)

Et je sais que pour moi, ce Samedi 2 juin, sera un jour assez émotionnel (Le premier qui balance que je chiale toujours pour un rien, je le kick, avec amour, mais quand même.)

On arrive au Elephant Sanctuary.

 

Je sais que l’expérience sera courte : une heure avec les éléphants. Courte mais intense. On les balade d’abord, puis le guide nous montre les différentes textures de la peau, il nous explique ce qu’ils font ici pour eux. Mais c’est pas tellement ça qui m’a marqué.

J’vais un peu t’expliquer.. Tu vas pas forcément comprendre le lien, mais j’vais essayer d’être compréhensible. T’es prêt chat ?

Tu connais l’équithérapie ? Beaucoup de gens en font. Particulièrement les personnes avec des maladies mentales, des problèmes de violences, de stress. Tu sais pourquoi ? Parce que tu ne gagneras jamais contre un cheval. Il est forcément plus fort, il sent vraiment tes émotions, tu peux pas mentir, tu peux pas essayer de le soumettre. T’es obligé de rester calme, d’écouter et créer une relation.

Alors imagine à coté d’un éléphant. J’tai expliqué, les émotions et moi c’est une relation compliquée. Et pourtant, à aucun moment, j’ai stressé, ou eu peur avec Tandy (oui il y en avait 3 mais j’suis restée toujours avec la même parce que même de loin, c’est elle qui m’attirée le plus, demande pas pourquoi) c’était justement tout le contraire. Les éléphants ont un contact apaisant. Comme tu peux te douter, j’ai versé ma petite larme d’être avec eux. C’était magique pour moi. Et j’te souhaite la même expérience et la même sensation de bonheur et de simplicité. Parce qu’au final c’était vraiment un bonheur simple. Juste être à coté d’un éléphant (bon on s’entend, pour la réalisation c’est pas simple, mais une fois à côté, t’as r à faire. Juste être là, et ça mec, c’est indescriptible).

 

Malheureusement petit rêve prend fin. Et si on allait faire des expériences extrêmes ? Genre sauter d’un pont ! (Ahaha, non JJ n’a pas sauté. JJ est juste allée sur le pont. Et juste pour ça, JJ a failli crever sur place ! NB : Si tu stress, tu hyperventiles, et tu es dans une situation où tu ne maîtrise pas forcément tout, ne fume pas. La clope va très mal passée. Attends de te sentir en sécurité.)

Aller, direction Bloukrans Bridge. Bon, les suicidaires sautent. Moi j’accompagne et j’soutiens. C’est déjà assez impressionnant quand t’es sur le pont, alors sauter, moi merci non merci. Faut savoir que ce Bungy Jump est le plus haut du monde depuis un pont ! Être suspendu à 216 mètres par les pieds comme une merde, j’pense qu’il y a des expériences plus agréables ! Mais je suis en admiration devant ceux qui le font !

L’ambiance est vraiment cool ceci dit sur le pont : la musique, les stress et l’adrénaline qui sont palpables, la testostérone à bloc des mecs qui se chient dessus mais qui veulent montrer qu’ils en ont des grosses, Maurice et JJ scotchés à leur banc parce qu’ils ont le vertiges. Non franchement, bonne ambiance !

 

On revient les pieds sur terre, sans élastiques et on va ensuite faire une mini randonnée à Nature’s Valley pour rejoindre Salt River. Un peu de soleil, de nature, après 2 jours riches en émotions, ça fait du bien. Puis il y a l’Océan. Pour moi, tu sais ça n’a pas de prix !

Un peu de calme. C’est dans ce genre de moments que j’aime bien m’isoler un peu en vrai. (Oui, ce blog est absolument pas un blog de voyages, mais de comment j’me sens et de racontage de vie. Peut être qu’un jour tu me connaîtras bien juste en lisant mes articles). Tu verras, si on fait un voyage ensemble, et qu’on croise l’Océan, je vais naturellement m’isoler. Longue histoire d’amour avec l’étendue d’eau. C’est vital. Penses pas que je t’ignore ou que j’ai pas envie de passer du temps avec toi, j’veux juste être seule C’est différent.

Après cette jolie balade dans la nature, on arrive sur une plage assez magnifique. Un peu de soleil pour couronner le tout. En vrai, c’est bonheur ce trip loin de la ville.

On reprend la route après cette petite respiration et on arrive à notre seconde auberge de jeunesse. Celle ci, elle est clairement orientée surfeurs. L’ambiance est chill, des planches de surfs partout, l’Océan sous le balcon. J’pense que cette ambiance me convient plus que la première. Mais sachez que parmi tout le groupe, je suis la seule à préférer celle ci à la première. Mais y a un truc à Wilderness Beach House qui m’attire pas mal !

Le billard, l’ambiance, les propriétaires et l’équipe. C’est la définition et l’exemple type de l’auberge pour surfeurs. Ca ne peut que me plaire n’est-ce pas ?

 

Dimanche 3 juin

Malheureusement, le soleil n’a pas été au rendez vous et la pluie était de la partie toute la journée. Le réveil sur l’Océan n’était pas aussi spectaculaire que le lever de soleil de la veille.

De toute façon c’est déjà l’heure de reprendre la route. Dans le planning, c’était canoë de prévu. Mais avec ce temps… Jodie, c’est quoi le plan ? Cango Caves ?

Hein hein. J’me mets en PLS dès maintenant ? La claustrophobie bonsoiiiiir. On arrive là bas. Et la première chose qu’on te dit c’est : « Tiens essayes de passer dans cette reconstitution en carton voir si tu passes dans les endroits les plus serrés« . C’est une blague j’espère ? Le bordel il fait 27cm d’épaisseur ! (Oui, je passe merci de croire en moi). Comme tu peux t’imaginer, JJ pas bien. JJ en larmes à moitié en crise. Mais JJ un peu con et qui aime un peu repousser ses limites elle y va tu vois. Elle a pas de cerveau.

Mais j’regrette pas. C’était une belle expérience, et l’intérieur est magnifique. Et un coup de pied au cul de temps en temps n’a jamais tué personne. Et au final, la partie la plus compliquée a été la « Devil’s Chimney ». Elle fait 45cm de diamètre, et 3m50 à monter. C’est pas facile. J’ai vraiment cru que j’allais rester bloquer dans ce trou à rat. J’en suis sortie. Et le passage d’après de 27cm, EASY-PEASY. Promis ! J’suis fière de l’avoir fait, malgré tout. Eleanor Roosvelt a dit « Do one thing every day that scares you« . Bah personnellement, ça me va pendant 2 ou 3 mois ça ! (JJ courage).

Mais c’est sur cette expérience que le week end fini, et retour à Cape Town.

Et une dernière chose, Jodie, notre guide, m’a fait découvrir une chanson qui conclue parfaitement ce week end. Fallait que je la partage, cette chanson c’est la joie de vivre.

 

Voilà un rapide résumé de mon week-end. Comment tu trouves ? Ca donne envie non ?

Bisous mon chat…

Et surtout

Never forget to be grateful. 

 

 

 

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